Conduite supervisée (CS)

La conduite supervisée

 

 Le principe : une offre plus souple que l’AAC

Le candidat de 18 ans et plus, inscrit dans une école de conduite, a la possibilité de compléter sa formation initiale par une phase de conduite supervisée lui permettant d’acquérir davantage d’expérience, afin de passer ensuite l’épreuve pratique dans des conditions sereines C’est la « conduite supervisée », plus souple que l’apprentissage anticipé de la conduite.

Comme pour la conduite accompagnée, le candidat de 18 ans et plus doit au préalable avoir réussi l’épreuve du code et suivi au moins 20 heures de conduite en école de conduite et avoir obtenu une attestation de fin de formation. C’est l’enseignant qui autorise la personne à opter pour cette possibilité en fonction du degré de maîtrise du véhicule, des compétences et des comportements qu’il a observés chez le candidat lors d’un rendez-vous préalable.

La durée de la phase de conduite supervisée est libre, il n’y a pas de durée de temps.

Il n’y a pas de distance minimum à parcourir, il est possible d’effectuer la conduite supervisée sur une courte ou un longue période.

 

A qui s’adresse la conduite supervisée ?

Cette formule s’adresse aux candidats de 18 ans et plus, qui souhaitent acquérir une expérience de conduite avant le passage de l’examen du permis de conduire ou après un échec à l’épreuve pratique.

 

 Déroulement:

Cette formation se déroule avec un accompagnateur à bord d’un véhicule.

Le véhicule doit être équipé d’un disque de conduite accompagnée.

La conduite supervisée ne peut être effectuée que sur le territoire national.

Deux rendez-vous sont prévus : un rendez-vous préalable avant de débuter la conduite avec l’accompagnateur, un rendez-vous pédagogique en cours d’apprentissage.

contrairement à l’AAC, cette formule ne permet pas de réduire la durée de la période probatoire. Les nouveaux titulaires du permis de conduire disposent de 6 points sur leur permis et doivent attendre trois ans sans infraction avant d’en obtenir 12.

 

Les avantages pour le candidat :

* Acquérir un maximum d’expérience et de confiance au volant avant le passage de l’épreuve pratique.
* Améliorer ses acquis, notamment en attendant de repasser l’examen pour celui qui a échoué à l’épreuve pratique.

 

 

Bon à savoir : les règles incontournables

Après la phase de formation initiale, le candidat doit :

1-  Avoir obtenu un accord préalable écrit de la société d’assurances sur l’extension de garantie nécessaire pour la conduite du ou des véhicules utilisés au cours de la future phase de conduite supervisée. Cet accord précise le ou les noms des accompagnateurs autorisés par la société d’assurances à assurer cette fonction. Il est joint au contrat de formation de l’élève qui précise les obligations relatives à la fonction d’accompagnateur et les conditions spécifiques à la conduite supervisée ou à l’avenant au contrat de formation si le choix de la conduite supervisée a été décidé après la conclusion du contrat.
2-  Avoir obtenu l’attestation de fin de formation initiale (AFFI). Un exemplaire est transmis à la société d’assurances par le souscripteur du contrat de formation.

 

Après un échec à l’épreuve pratique de l’examen du permis de conduire, le candidat doit :

* Avoir obtenu un accord préalable écrit de la société d’assurances.
* Avoir obtenu une autorisation de conduire en conduite supervisée. Un exemplaire est transmis, dès sa délivrance, à la société d’assurances par le souscripteur du contrat de formation.

 

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