Conduite accompagnée (AAC)

L’apprentissage anticipé de la conduite (AAC).

                    

Avec la réforme du permis de conduire, l’apprentissage anticipé de la conduite est désormais possible dès 15 ans .

Suivez ce lien pour consulter l’arrêté :

Avec la conduite accompagnée mon permis démarre bien !

 

De quoi s’agit-il ?

La conduite accompagnée permet, après une formation initiale en école de conduite, d’acquérir une expérience au volant en toute confiance, sous le contrôle d’un accompagnateur, dans les conditions de circulation les plus variées possibles, avant le passage des épreuves pratiques et l’obtention du permis de conduire .

 Pour s’inscrire à l’AAC en école de conduite, il faut :

être âgé d’au moins 15 ans ; 
avoir l’accord de son représentant légal et de l’assureur du véhicule ;
être titulaire de l’attestation scolaire de sécurité routière (ASSR) ou de l’attestation de sécurité routière (ASR).

 Quels avantages ?

Acquérir une expérience de conduite. Gagner ainsi en confiance pour le passage pratique de l’examen, mais aussi en tant que futur conducteur. 
Un taux de réussite plus important lors du passage de l’épreuve du permis avec 69,5 % de réussite contre 51,9 % par la filière traditionnelle.
Une période de permis probatoire réduite pour les candidats « AAC » : les nouveaux titulaires disposent d’un capital initial de 6 points sur leur permis. Pour en obtenir 12, ils devront attendre 3 ans sans commettre d’infraction s’ils sont passés par la filière traditionnelle d’apprentissage de la conduite, mais seulement 2 ans via la conduite accompagnée.

Une formule qui tient la route !

Les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les jeunes. Cette formule d’apprentissage permet aux jeunes, dès 15 ans, d’assumer les responsabilités d’un véritable conducteur, dans un climat de confiance, grâce à la présence de son accompagnateur. C’est apprendre mais aussi comprendre la route.

C’est moins cher !

L’Apprentissage Anticipé de la Conduite permet de réaliser de substantielles économies sur l’assurance : abattement minimum de 50 % de la surprime « jeune conducteur » voire suppression totale auprès de certaines compagnies, la 1ère année de conduite. Suppression de cette surprime la 2ème année si la responsabilité n’a pas été engagée dans un accident.

 La formation initiale en école de conduite

Avant de pouvoir conduire avec l’accompagnateur, il faut suivre une formation initiale qui comprend :
une évaluation préalable d’une heure .
une formation théorique, permettant de préparer l’épreuve théorique générale dite épreuve du « code » . 
une formation pratique (leçons de conduite) dont la durée ne peut être inférieure à 20 heures.
Une fois l’examen du code obtenu et lorsque le niveau de conduite est jugé satisfaisant par l’enseignant, le jeune peut commencer à conduire avec un accompagnateur. L’enseignant lui délivre alors une attestation de fin de formation initiale (AFFI). Cette attestation prouve que l’élève a atteint le niveau nécessaire et indispensable pour commencer la conduite avec un accompagnateur notamment :
 maîtriser le véhicule à allure lente ou modérée, le trafic étant faible ou nul. 
choisir la position sur la chaussée, franchir une intersection ou changer de direction,
circuler dans des conditions normales sur route et en agglomération.
connaître les situations présentant des difficultés particulières.
Cette attestation est délivrée à l’élève et consignée dans son livret d’apprentissage. Elle est aussi remise à la compagnie d’assurance du candidat,  elle est indispensable pour commencer la conduite accompagnée.

Qui peut être accompagnateur ?

Pour être accompagnateur, il faut :
être titulaire du permis B depuis au moins cinq ans sans interruption .
avoir obtenu l’accord de son assureur .
ne pas avoir été condamné pour certains délits (homicides et blessures involontaires, conduite sous l’emprise d’état alcoolique, délit de fuite…) . 
être mentionné dans le contrat signé avec votre école de conduite . 
participer à l’évaluation de la dernière étape de la formation initiale et aux rendez-vous pédagogique de l’apprenti conducteur.
Il est possible, pour l’élève, d’avoir plusieurs accompagnateurs, y compris hors du cadre familial.

 Le déroulement de la phase de conduite accompagnée

Un rendez-vous pédagogique préalable avec l’accompagnateur est obligatoire, d’une durée minimale de deux heures. Le candidat se retrouve pour la première fois en présence du moniteur et de l’accompagnateur. L’accompagnateur profite à cette occasion de l’apport des conseils et des informations délivrés par l’enseignant de la conduite afin d’assurer une continuité dans la formation. 
La conduite avec l’accompagnateur se déroule ensuite sur une durée minimale d’un an. Durant cette période, le conducteur devra parcourir au minimum 3 000 kilomètres, sous la vigilance et les conseils de l’accompagnateur.
Un suivi est assuré par l’école de conduite sous la forme de deux rendez-vous pédagogiques obligatoires avec l’élève, l’un entre 4 et 8 mois de conduite (et environ 1 000 kilomètres parcourus), l’autre à l’issue des 3 000 km.
C’est lors du deuxième rendez-vous pédagogique que le formateur décide si le candidat est prêt à passer l’épreuve pratique du permis de conduire lorsqu’il aura 17 ans et demis, si il remplit les conditions de kilométrage parcouru et de durée de conduite accompagnée. 
Autre changement notable : les candidats en conduite accompagnée peuvent désormais passer leur permis dès 17 ans et demi, contre 18 ans auparavant. Toutefois, en cas de réussite à l’examen, les candidats de moins de 18 ans devront encore attendre leur majorité pour pouvoir conduire.

  Les six règles à respecter

1. utiliser un véhicule équipé de deux rétroviseurs latéraux et du disque « conduite accompagnée » à l’arrière.
2. Respecter les règles du Code de la route et tout particulièrement les limitations de vitesse destinées aux conducteurs novices. [1]
3. Parcourir les 3 000 km sur les parcours les plus variés possibles et participer activement aux rendez-vous pédagogiques à l’auto-école.
4. Avoir toujours avec soi en conduite accompagnée le livret d’apprentissage et le document d’extension de garantie de l’assurance. Ces deux documents tiennent lieu de justificatif en cas de contrôle par les forces de l’ordre.
5. Bien indiquer dans le livret d’apprentissage après chaque sortie les parcours effectués (nombre de km, type de routes, difficultés éventuelles…), afin de pouvoir 
en parler avec l’enseignant. Ce livret permet à l’élève de connaître les objectifs de sa formation et de suivre sa progression.
6. Ne pas franchir les frontières françaises.

[1]

50 kmh maxi en agglomération.

80 kmh maxi sur route à double sens de circulation.

100 kmh maxi sur 2X2 voies 

110 kmh maxi  sur autoroute  

 

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